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Petit défi : 20 respirations pour revenir à soi au quotidien. Partant ?


Profitons de l'été pour pratiquer l'une ou l'autre posture de yoga au quotidien, comme pour marquer une pause, un temps d'ancrage et d'alignement. Un temps pour être à soi et observer : - Comment le corps réagit, s'il émet des messages particuliers (zones sensibles, tendues, fragiles ou douloureuses). - La respiration (est-elle apaisée, fluide, saccadée, haute ?). - Son mental (est-il occupé, préoccupé, spacieux, détendu ?). Pratiquement, je propose de prendre une posture, chaque jour. L'idée est de - pratiquer après une salutation au soleil ou directement, comme une petite pause dans la journée. - prendre le temps de t'installer dans la posture et ensuite prendre 10 respirations conscientes dans la posture. - observer un moment après la posture si elle t'apporte des effets bénéfiques ou pas, comme pour l'intégrer. - Repartir plus ancré dans ta journée. - Recommencer le lendemain ;-) Aujourd'hui, je vous propose de partir à la rencontre de la Posture de l'Arbre. La symbolique de Vrksasana « Placer le pied droit contre la racine de la cuisse gauche et se tenir debout sur l’autre pied, tel un arbre en terre. Cela est connu comme Vrikshâsana, la posture de l’arbre ». Gheranda Samhitâ, chapitre III, verset 36.


Cette posture symbolise la verticalité de l’homme, en équilibre entre la terre et le ciel.

Un lien, un trait d’union entre les racines (la terre, l’énergie que l’on puise dans le monde matériel) et le ciel (l’ouverture de la conscience à une dimension plus spirituelle). L’homme se trouve alors en équilibre, entre le ciel et la terre et les changements que vit l’arbre au gré des saisons sont assimilables à ceux que l’homme traverse au cours de sa vie. L'invitation pour cette posture

Si elle ne pose pas de difficulté particulière, la posture de l’arbre, vrikshasana (vrk = arbre en sanskrit) nécessite force et concentration : si l’esprit vagabonde, le corps oscille et tombe ! Aussi cette posture demande de vivre l’instant présent en se concentrant sur sa respiration, afin d’être pleinement présent à soi-même.

Entrer dans la posture

S’enraciner, s’elever et enfin se relier sont les 3 étapes de la prise de la posture.

1. Installe-toi dans la posture et adapte-la en fonction de tes capacités du moment.

  • Place-toi debout, pieds joints, bras le long du corps et prends conscience du poids du corps sur vos pieds.

  • Trouve le juste équilibre entre la droite, la gauche, l’avant du pied et l’arriere. Fais quelques oscillations, pour trouver l’endroit juste, celui où tu pourras tenir droit avec le moins d’effort possible.

  • Auto grandis-toi et fixe un point à quelques mètres devant vous au sol. Bascule le poids du corps sur un pied en prenant conscience de votre « enracinement ».

  • Plie l’autre jambe et place ton pied là où tu peux aujourd’hui et maintenant.

  • Que ce soit sur la cheville, (orteils encore au sol ou sur le coup de pied et talon sur la cheville en posture de l’arbrisseau) , contre le mollet, sur la face interne du genou ou en haut de la cuisse près du périnée, la hanche est ouverte, et le genou s’ouvre vers le côté.

  • Active la jambe au sol pour équilibrer la posture et faciliter l'étirement de la colonne vertébrale vers le haut.

  • Les mains peuvent être jointes devant la poitrine (mudra d'unité) en égalisant la pression entre les 2 paumes (elles ne touchent pas la poitrine) ou les bras peuvent être tendus vers le ciel, en croix, comme les branches de l’arbre.

2. Installe 10 à 12 respirations, les plus longues et les plus légères possibles, dans l'immobilité de la posture. 3. Focalise ton mental sur le ressenti physique et relaxe-toi dans la posture autant que tu peux. 4. Travaille de la posture avec l'autre jambe. 5. Allonge-toi sur le dos et savoure les ressentis à l'intérieur du corps.


Joyeuse semaine,

Annick

 
 
 

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